Avec un nombre et une variété d’incubateurs qui ne cesse de croître depuis 10 ans, le secteur entre maintenant dans une phase de maturation qui demandera à tout un chacun de mieux collaborer. Quant aux services virtuels mis en place durant la pandémie, il appert qu’ils sont là pour de bon. Survol des tendances.
Publié le 23 sept. 2022
SIMON LORDCOLLABORATION SPÉCIALE
Le nombre d’incubateurs québécois qui visent à accompagner des entreprises technologiques est passé d’une dizaine en 2015 à plus d’une centaine aujourd’hui, explique Louis-Félix Binette, directeur général du Mouvement des accélérateurs d’innovation du Québec, qui vise à renforcer la cohésion et l’efficacité de l’écosystème.
Si la variété de services a beaucoup augmenté, Louis-Félix Binette ne voit toutefois pas de formule apparaître qui soit pleinement révolutionnaire.
« De façon générale, il n’y a pas vraiment de tendance de fond sur l’innovation dans les formules », observe-t-il. Avec le foisonnement de l’offre, il croit cependant que le secteur entre en période de transition.
La quantité et la variété de services ont beaucoup grandi. Aujourd’hui, on est à l’aube d’une phase de maturation. Louis-Félix Binette, directeur général du Mouvement des accélérateurs d’innovation du Québec
Par conséquent, on voit maintenant émerger certains gros acteurs avec une palette de services plus large, alors que d’autres incubateurs demeurent plus petits, plus spécialisés. Ceux-ci deviennent par exemple des portes d’entrée dans certaines régions ou industries, ou encore des accompagnateurs offrant des services spécialisés.
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